ACTUALITE | POURQUOI ET COMMENT REGLER LA DETTE DU LEGACY ? 

Alors que le “Cloud computing” est apparu voici une vingtaine d’années, autant dire une éternité informatique, il est encore habituellement opposé à une informatique dite “fiable”, celle du “Legacy”, ces systèmes hérités qui ont fait leurs preuves en hébergeant les outils métier et les données sensibles des entreprises.

Nous savons que l’opposition est aujourd’hui dépassée. Les marchés financiers par exemple, et avec eux de nombreuses banques et assurances, sont aujourd’hui hébergés dans le Cloud, profitant à la fois de sa haute sécurité, sa protection contre les attaques, et de sa grande souplesse, permettant toutes les innovations.

Or, on ne sort pas comme ça du legacy… Les systèmes d’information sont aujourd’hui un mélange complexe et interconnecté d’applications, d’interfaces et de bases de données où de nombreux éléments communiquent avec des systèmes externes. Les entreprises doivent trouver le moyen de rendre ce patchwork performant tout en gardant la maîtrise des coûts et en composant avec le legacy dont elles ne peuvent se libérer complètement.

Quitter le legacy pour des solutions et des architectures modernes peut être coûteux, mais pas autant qu’entretenir une DSI que les métiers contournent, en prenant en main directement leur transformation digitale. Identifier ce problème est un préalable à toute transformation…

Alors, comment réaliser cette cuisine délicate ?

Vus les (énormes) investissements passés et le confort (même relatif) du “‘legacy”, il n’est pas recommandé de faire table rase de l’existant, mais de conserver le patrimoine et de le faire converger avec les systèmes du futur, généralement dans le Cloud.

Ce nouvel axe est rendu possible par les API (interfaces de programmation) qui permettent de masquer l’historique et de l’ouvrir aux nouveaux développements, rapidement et en toute sécurité.

Que gagne-t-on ?

Outre des économies budgétaires, on gagne la libération de la DSI, qui est finalement victime elle aussi : les système hérités ne sont pas évolutifs, ils présentent d’importants risques de pannes, sont vulnérables aux attaques et leur maintenance est complexe et onéreuse…

Temps et argent épargnés peuvent alors être consacrés à la recherche et à l’optimisation de l’activité de l’entreprise, pour la faire évoluer et gagner en productivité. La DSI n’est alors plus consacrée à la maintenance, elle devient un véritable prestataire de services interne, tourné vers l’innovation.