ACTUALITE | Janvier 2017 –  Charge de travail : le Père Noël a-t-il fait un burn out ?

Le Père Noël est le fusible n°1 de cette période de fastes. C’est bien connu, pour se remettre d’une charge de travail excessive, il disparaît en arrêt maladie dès le 26 décembre. Sommes-nous, en tant que collaborateurs, condamnés à faire comme le Père Noël pour gérer une période de rush ?

Vous êtes employeur : quelles sont vos obligations pour gérer la charge de travail de vos collaborateurs ? Que prévoit la loi à ce sujet ?

Le burn out du Père Noël : une réalité !

La tournée du Père Noël est non seulement émotionnellement épuisante mais aussi dépersonnalisée, puisque le principal protagoniste distribue dans la solitude la plus complète des cadeaux auprès de 100 millions de foyers, et ce pendant 31 heures d’affilées…Par ailleurs, ses tâches sont répétitives et très cadencées : il a moins d’une seconde par foyer pour se garer, sauter hors du traîneau, descendre par la cheminée, placer les cadeaux sous le sapin, manger les restes du repas qui traînent, remonter dans la cheminée, grimper dans son traîneau et passer à la maison suivante… La fin de chaque tournée du Père Noël se solde inexorablement par un “burn out”, considéré par l’OMS comme un « sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». En d’autres termes, le Père Noël est victime d’une charge de travail excessive liée aux fêtes.

Réguler le burn out du Père Noël : vous y croyez ?

Pour gérer une période de rush, sommes-nous, en tant que collaborateurs, condamnés à finir comme le Père Noël ? Depuis août 2016, la loi Travail oblige les employeurs à disposer d’un outil de mesure et d’évaluation de la charge de travail de chaque salarié.

Au-delà de la mise en conformité légale des employeurs, objectiver la charge de travail permet de prévenir les situations de burn out et aussi de bore out, qui, à l’inverse, désigne le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui, principalement dû à une sous-charge de travail.

Mesurer la charge de travail : un cadeau empoisonné pour les DRH ?

Les textes de la loi Travail sont très théoriques et laissent aux employeurs la liberté de choisir l’outil de suivi de la charge de travail. Ce fossé entre théorie et pratique représente une charge de travail supplémentaire pour les DRH

Au-delà de ce cadeau “empoisonné”, ce texte de loi donne l’opportunité à chaque DRH de mener un travail collaboratif de co-construction autour de l’expérience salarié. Ce travail peut se révéler complexe puisqu’au moment de construire des indicateurs de suivi de la charge de travail les entreprises se retrouvent face à une problématique à plusieurs facettes :

  • Définir une notion de charge de travail acceptable par tous, qui reflète la réalité des conditions de travail au sein d’une entreprise
  • Mettre à plat la différence de perception de la notion de charge de travail par les salariés et les employeurs
  • Définir les conditions de management du travail garantissant une organisation performante.

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